SÉPARÉS
Dans le cadre du cours de réalisation la consigne était la suivante : Un personnage A doit suivre un personnage B. Le personnage A ne doit pas être vu par le personnage B. Au moins trois plans doivent intégrer les deux personnages. La réalisation doit construire une relation entre les deux personnages. Mon intention à travers cet exercice de fiction était de matérialiser la consigne à travers un jeu de piste impliquant non pas deux mais quatre personnages. Je souhaitais créer une diégèse tournée vers une ambiance de films d’agent secret en m’inspirant des vieux James Bond et du film “Catch Me If You Can” réalisé par Steven Spielberg. Deux balles se balancent et semblent heureuses l’une avec l’autre. Mais une intruse semble vouloir séparer les deux balles. La mission de l’agent est alors de rassembler les deux balles en retrouvant la piste de la première.
LA FAUSSE GIFLE
Dans le cadre du cours de réalisation la consigne était la suivante : Pour réaliser le tutoriel d’un objet ou d’une chose quelconque, utilisez le second degré dans le propos. Allez dans le détail des explications, des procédés les plus simples aux plus complexes. Un extraterrestre doit être capable de comprendre l’objet que vous lui présentez. L’objet à traiter vous sera imposé. Pour réaliser le tutoriel de la fausse gifle, j’ai souhaité constituer la diégèse d’une histoire en m’inspirant de la télévision du 20e siècle. Le côté décalé et presque amateur de certaines émissions de l’époque a inspiré le personnage qui me sert de figure d’autorité en tant que présentateur dans ce récit. Je me suis également inspiré du film “Once Upon a Time in Hollywood” de Quentin Tarantino pour mettre en scène le second personnage. Je souhaitais reprendre les codes des films d’action au second degré. Je réalise finalement un tutoriel plutôt réaliste en donnant de vraies techniques de réalisation, de réglages et de mises en scène.
Dans le cadre du cours de réalisation la consigne était la suivante : L’exercice consiste à réaliser le portrait déconstruit d’une personne. La personne doit être filmée comme lors de la réalisation d’un portrait classique, mais l’objectif est de déconstruire l’image de la personne grâce à la réalisation et aux effets spéciaux. Pour réaliser cet exercice, je souhaitais recréer une situation et un espace similaires au tournage d’un portrait classique d’un professionnel. J’ai choisi de faire jouer un personnage caricatural dont les comportements et les réactions sont poussés à l’extrême pour prendre le parti de souligner l’irréalisme du propos. Il s’agissait d’un projet expérimental dans lequel je souhaitais jouer avec le dispositif en jonglant avec le cadre fixe et le point de vue subjectif des techniciens. Mon intention était de faire monter la tension grâce au jeu des personnages et au dispositif allant jusqu’au clin d’œil final fait au found footage.
LE MANAGER
Dans le cadre du cours de réalisation la consigne était la suivante : Réaliser une boucle de champs en intérieur et de contre-champs en extérieur. Ce sont les gestes qui doivent servir de transition pour passer d’un environnement à un autre. Le son, les couleurs, les formes peuvent aussi aider à amorcer les transitions. Cet exercice m’a d’abord inspiré dans le rapport à soi-même, au monde extérieur et à la solitude. L’histoire de cette fiction est celle d’un meurtrier confronté à ses actes. Il est prisonnier de son passé, de son travail et de sa routine. Bien qu’un calme extérieur semble régner sur le lieu, une tension intérieure intense semble ronger le personnage qui ne peut échapper à lui-même et à cette mystérieuse bâtisse.
PRISONNIER
LE SILEX
Dans les Alpes une série de disparitions frappe un petit village de Belledonne. Comme tous les jours après leur session de vélo, Antoine et Grégoire rendent visite à leur grand-père. Après qu’ils lui aient ramené un étrange objet, celui- ci disparaît mystérieusement. Les deux amis engagent leurs recherches pour essayer de le retrouver. Mais ils feront face à d’étranges situations auxquelles ils n’étaient pas préparés.
Un court métrage co-écrit avec Paul Fesquet, qui nous a tenu à cœur de réaliser pour rendre compte des conséquences du changement climatique grâce à la fiction. La création de ce film de montagne n’en est aujourd’hui qu’au stade de maquette. Nous souhaitons pouvoir effectuer le tournage en août 2024.